Un 14 juillet pas comme les autres, dans un décor peu habituel. Il a débuté, non pas sur les Champs Élysées comme le veut la tradition, mais sur le pont qui relie l’Assemblée nationale à la place de la Concorde.
Emmanuel Macron, aux côtés du chef d’État-major des armées, a suivi la revue des troupes réduites, réunies à la Concorde. La Marseillaise résonne, le chef de l’État est solennel, secondé par le nouveau Premier ministre. Au programme : l’hommage aux militaires qui ont servi pendant la crise du Covid-19, l’opération résilience et la reconnaissance de la Nation aux soignants et au corps médical.
Sans défilé et sans public, c’est une fête nationale inhabituelle, marquée par l’épidémie de coronavirus. Emmanuel Macron a présidé mardi 14 juillet une cérémonie militaire, place de la Concorde, en remplacement du traditionnel défilé, pour rendre un hommage national aux militaires et civils engagés dans la lutte contre l’épidémie.
Un format inédit. Pour parer aux risques sanitaires, les autorités avaient prévu un dispositif resserré sur la place de la Concorde, qui accueillait 2 000 participants, contre plus de 4 000 militaires mobilisés d’habitude. Pas de blindés ni de troupes à pied descendant les Champs Elysées, mais un défilé aérien pour autant maintenu, avec une vingtaine d’hélicoptères et une cinquantaine d’avions.
Un hommage à De Gaulle. La cérémonie du 14-Juillet a débuté par un hommage au général Charles de Gaulle, 80 ans après son fameux appel à la résistance, lancé depuis Londres. La Patrouille de France a dessiné dans le ciel son panache de fumée bleu-blanc-rouge. Elle a été suivie de Rafale et de Mirage 2000 ainsi que deux Typhoon de l’armée de l’air britannique. Quatre Rafale du porte-avions français Charles de Gaulle ont clôt ce premier tableau aérien.
Hommage aux soignants. Le Service de santé des armées (SSA), très mobilisé au pic de la pandémie, a été particulièrement mis à l’honneur lors de cette cérémonie, qui a mis en valeur de multiples unités militaires qui ont œuvré à lutter contre le coronavirus. Un hommage à l’ensemble du monde soignant a clôturé la cérémonie, au son de la Marseillaise.
Source: francetvinfo.fr