Jusqu’à ce qu’ils tombent en disgrâce, ils ont commandé. Découvrez l’équipement et les techniques des moines guerriers médiévaux.
L’ordre le plus célèbre des chevaliers médiévaux a commencé en 1119, lorsque Hugues de Payens a demandé la permission au roi Baldwin II de Jérusalem de créer une organisation pour défendre les pèlerins arrivant en Terre Sainte.
Cela faisait alors 20 ans que Jérusalem avait été capturée par les chrétiens. Le chevalier a obtenu ce qu’il voulait et le siège de l’organisation serait à la mosquée Al-Aqsa, sur les ruines du temple de Salomon. D’où le nom.
Officiellement Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, le groupe commencerait avec seulement neuf membres et se développerait rapidement, grâce aux dons de ceux qui se sont joints. Ils contribueront à d’importantes victoires des chrétiens contre des voisins musulmans, comme le siège d’Ascalon (1153) et la bataille de Montgisard (1177). Un chevalier templier était officiellement un moine, avec des vœux de pauvreté, de piété, de chasteté et d’obéissance.
La différence est qu’en tant que guerrier actif, il devait maintenir une routine d’exercice et ne pouvait pas se permettre les jeûnes prolongés. Les hommes mariés étaient autorisés à les rejoindre, mais n’étaient pas autorisés à porter des robes blanches.
Guerriers équipés
La lance, pas l’épée, était l’arme principale d’un chevalier. Pouvant mesurer jusqu’à 6 mètres, c’est avec lui qu’ils ont attaqué des chevaux, utilisant la force de l’animal pour provoquer un effet désastreux sur l’infanterie ennemie. Les personnes touchées ont été projetées sur les lignes arrière, détruisant la formation et provoquant le chaos.
En 1290, lors du siège d’Acre, l’équipement avait alors évolué pendant près de 200 ans. Au moment de la fondation, il n’y avait pas de grand casque et l’équipement était fourni par le chevalier lui-même.
Les lances auraient pu être la base de l’attaque de cavalerie, mais elles avaient un inconvénient: elles étaient jetables, se cassant généralement à la première charge. L’épée d’armes dite à un tranchant, utilisée d’une seule main, était ensuite utilisée pour des attaques secondaires, après la charge de la lance, et aussi pour des combats à pied, lors de sièges ou en cas de désespoir, si le cavalier perdait son animal. Le bouclier a été utilisé ensemble. Combattant au nom de Dieu, ces guerriers étaient imbattables.
Mais, avec le reste de la chrétienté, sa chance viendrait à la bataille de Hattin en 1187, qui se terminerait avec la reconquête musulmane de Jérusalem.
Les Templiers défendraient le dernier bastion de la chrétienté en Terre Sainte, la forteresse d’Acre, perdue en 1291, mettant fin aux deux siècles de présence chrétienne dans la région. En 1312, ils seraient piégés par le roi Philippe IV de France, qui leur devait une énorme somme d’argent.
Ses dirigeants ont été accusés d’hérésie, dans un processus scandaleux, et brûlés vifs. Plus que les gloires du combat, ce serait la fin tragique et infâme qui les éterniserait dans la mémoire collective.